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Le point de vue biblique
«CE QUI EST PUR»

Dans le Nouveau Testament, le livre des Actes des apôtres relate un événement qui révèle avec force comment est le cœur de l’homme. La scène nous montre l’apôtre Pierre dans la maison d’un dénommé Simon à Joppé, une petite ville d’Israël sur le bord de la Méditerranée. Si je cite cette histoire, c’est qu’elle résume fort bien l’entêtement, un des penchants humains les plus dominants.

Actes 10:9-16

«Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.»

«Il eut faim»

Ce texte nous montre certainement l’humour de Dieu. Pierre avait faim et fit en sorte qu’on lui prépare quelque chose à manger. Dieu, qui n’est jamais sourd aux besoins de ceux qui lui appartiennent, présente à Pierre son propre menu sur une large nappe blanche. Sur cette nappe, il y avait des animaux considérés comme impurs selon la Loi de Moïse. C’est ainsi que Jésus déclare à Pierre: «Tue et mange.» Cependant, le texte nous dit que Pierre refusa catégoriquement d’obtempérer à cet ordre sous prétexte de ne pas vouloir se souiller en touchant à ce qui est impur. Voyant l’entêtement de Pierre, le Seigneur envoie une seconde fois la vision avec le même résultat, puis une troisième fois après laquelle Jésus dit: «Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.»

La pensée de Dieu

Cette anecdote est un exemple classique de ce qu’est l’homme fondamentalement, un être obstiné qui pense savoir mieux que Dieu ce qui est bon pour lui. À cette époque, il y a deux mille ans, les Juifs ne se mêlaient jamais aux païens dans leurs relations sociales. Pour un Juif, parler à un non-Juif était un acte qui souillait sa personne. Par cette vision, Dieu voulait faire comprendre à Pierre qu’il devait abandonner cette façon de voir. En fait, au même moment où cela se déroule, un païen nommé Corneille cherchait Pierre afin d’entendre parler de Jésus. Mais Pierre restait esclave de ses traditions de telle sorte que Dieu lui-même s’y est pris à trois reprises pour convaincre l’apôtre.

Un phénomène fréquent

L’expérience de Pierre n’est pas un cas isolé. En général, l’homme comprend très mal ce qu’est la volonté de Dieu qui est pourtant exprimée dans sa Parole. Par exemple, la Bible nous apprend que la prière est une source de bien-être pour l’homme. Néanmoins, dans les rites cérémoniels de la confession chez les catholiques, on demande aux pécheurs de prier comme moyen de pénitence. La prière est donc vue comme une punition plutôt qu’une bénédiction pour le croyant. Connaître Dieu, c’est s’approcher de Lui pour connaître sa volonté. Tout le reste n’est que religion et perte de temps.

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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